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Un instant, s'il vous plait.

Un instant, pour Jean-Paul BELMONDO, un grand acteur Français qui vient de nous quitter.

88 ans, et il tire sa révérence, lui qui savait être l'irrévérence même.

Plus qu'un long discours, que l'éloge funèbre, la biographie, la filmographie, je vous pose là un lien avec la scène finale d'un de ses plus grands succès: "Le professionnel".




"Est-ce que nous sommes sur écoute? - Bien sûr, Monsieur le Ministre..."

"...J'serai vous, j'resterais pas dans la ligne de tir..."

"Mais... Bordel de merde, qu'est ce que je fais???"

"Il faut le stopper. Je vous donne l'ordre de le stopper".


Nous ne sommes ici que sur un blog personnel, alors je vous avoue que je me moque bien de ce qui sera retenu par les critiques de cinéma, comme son "meilleur film".


Je retiens, au moment où j'ai appris son décès, le premier rôle qui m'est venu à l'esprit:

La scène - totalement irréaliste - où l'on va l'abattre en tirant en rafales à des centaines de mètres, avec... un fusil d'assaut où est montée une lunette.

Le tout naturellement, sans blesser le pilote, sans impact sur l'hélicoptère...

Mais quelle importance?


La musique de "chi mai" est sublime, la fin est grandiose.


Sublime, grandiose, c'est lui.


C'est ce personnage de Josselin BEAUMONT que l'on va "stopper" parce qu'il faut le "stopper". Non sans hésitations. Tout un symbole, tout un ensemble de symboles...


Un grand Monsieur, dont on a pas fini de parler, que l'on a pas fini de regarder.

En témoigne ce "vieux" film de mes vingt ans qui m'avait marqué sans que je ne m'en rende compte, dans mon parcours; et maintenant, à l'instant où l'acteur principal tire le rideau.


"Il s'est éteint tranquillement" a dit son avocat.


Faites de beaux rêves, vous qui nous avez tant fait rêver...


Adieu, Jean-Paul BELMONDO


Didier CODANI

Shadow on Concrete Wall
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