Quelques personnes ont noté que je n'écrivais plus guère depuis le début de ce mois de juin 2023. Pourtant un des plus beaux de ma vie. Particulièrement pour mon anniversaire.
Les plus sagaces ont noté que j'étais bien plus souriant et heureux que le mois dernier.
Finalement je crois que quand j'ai réellement mieux à caresser qu'un clavier, j'écris a priori beaucoup moins.
Si je me sers d'une photo tirée du film de Philippe CLAUDEL "Tous les soleils" sorti en 2011, il y a 12 ans, ce n'est pas un hasard.
J'ai écrit, un soir, un mot à la femme que j'aime en utilisant quelques vers tirés de la chanson de référence de ce film. Chanson qui se nomme "Silenzio d'amuri".
Silence d'amour, en italien. Un chant de style ancien (une tarentelle) que j'aime beaucoup.
Pris au jeu, j'ai voulu voir le film dans son intégralité, et je l'ai trouvé si beau que je l'ai acheté. Impossible d'arriver à juste le louer.
Histoire à Strasbourg d'un professeur de musique ancienne original (Stefano ACCORSI), veuf, avec une fille de 15 ans et un frère anarchiste italien de salon.
C'est un film drôle, très fin, attachant. Tout en nuances, avec un bouffon anarchiste délirant (Néri MARCORE) au milieu.
Une remarquable actrice (Lisa CIPRIANI) dans le rôle de la jeune fille (Irina) de 15 ans.
Anouk AIMEE (Agathe), on ne la présente plus, et celle qui joue le rôle de sa fille (Florence) c'est Clotilde COURAU. Son Altesse Royale la Princesse Clotilde de Savoie, dans la vraie vie.
Je ne vais pas vous faire la critique du film, j'ai une fille qui fait cela bien mieux que moi.
Si je paie pour le regarder chez moi quand je veux, c'est que je suis convaincu de sa qualité.
Je partage simplement avec vous une chanson italienne de style ancien, et un film.
Quant à celle qui occupe en cet été 2023 et pour longtemps je crois, mes mains, mes regards et mes pensées, c'est une toute autre chanson que nous apprenons.
Je n'ai rigoureusement rien à vous dire d'elle.
Sauf ces mots-là, in lingua nustrale, in lingua mea:
Hè maravigliosa.
Spampigliuleghja.
La tengu cara.
Merci à la poignée de vraies amies et amis qui me restent de par le monde (en particulier au Liban) de comprendre et d'excuser mon silence, qui durera.
Nous vivons à deux un bonheur qui n'existe bien que dans l'ombre et le silence.
Bises aux dames, celle qui a mon cœur dans ses mains en premier,
Salut aux messieurs, ceux qui ont le sens de l'honneur en premier.
A Nice, ce 30 juin 2023
Didier CODANI
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