Je sais. Le jour de gloire est arrivé.
Celui où l’on promet tout à tout le monde…
Il est à la fois trop tard et trop tôt pour être long ; je vais donc faire le plus bref possible, d’entrée.
Cette petite image de portes, qui frappe, résume tout.
Vous pourriez vous en contenter pour 2023.
Parents, amis, camarades, en ce jour de l’an je pense à vous.
Je pense aussi à moi, évidemment : « Charité bien ordonnée… »
Ce ne sont que des vœux, et les miens ne sont là que pour demander un peu plus de joies, de chance, et en un mot de bonheur en 2023, pour chacune et chacun d’entre vous. Je le demande, pour vous.
J’ignore l’avenir, je sais seulement que la meilleure façon de le prédire c’est de le créer de ses mains.
Comme on le dit en Afrique :
« Quand tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d’où tu viens ».
Le dernier jour de 2022, c’est l’instant où l’on regarde dans le rétroviseur avant de tourner la page de l’actualité pour en faire des souvenirs.
Sur la dizaine d’années qui précède, j’en ai, des souvenirs, comme tout le monde.
Vous en faites personnellement partie, trop nombreux pour vous voir tous ici sur une page.
Je pense un instant à mes anciens ; ceux qui m’ont appris.
Je reviens sur le « je sais » qui a débuté ma première carte de vœux « papier » cette année. C’était une chanson de 1974, de Jean GABIN.
Le lien (pour celles et ceux qui y accèdent) est là : https://youtu.be/kQ9_GxfqdlA
Je l’ai achetée et mise en ligne sur mon blog cette chanson, car elle mérite d’être écoutée même si elle date, forcement : « Y’a 60 coups qui vont sonner à l’horloge »…
Je vous souhaite de regarder vers l’avant sans oublier ceux qui sont restés en arrière. Car il y en a avec qui l’on voudrait encore trinquer, mais avec qui on ne pourra plus.
Jamais ; plus jamais. Sauf dans les rêves de nos souvenirs…
Celles et ceux qui sont partis, parfois bien trop tôt ; sans aucune logique…
Celles et ceux à qui je dis : « Vous connaître fut un privilège, rare, et cher ».
Le passé ne doit pas être oublié car il aide à vivre le présent, et à bâtir l’avenir.
L’avenir c’est demain, qui commence ce premier janvier 2023.
Vivons vers l’avenir, dans le respect de celles et ceux qui nous ont précédé, et qui ont su se retirer à temps du jeu pour rester une belle référence de notre temps présent.
Les hommes ont quelques points communs avec les grands vins : Ils ont une jeunesse, une apogée, et une réputation.
« Trop vieux, il vaut mieux qu’on s’en souvienne plutôt que d’en reprendre une goutte » ; me disait une belle dame, avec un beau claquement de langue.
« Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres », disait aussi Jésus-Christ.
« Quand le vin est tiré, il faut le boire… » Alors, buvons (modérément) pour 2023 qui est là :
Buvons ; aux plus jeunes qui nous suivent, et sur lesquels nous devons veiller.
Buvons ; à ceux qui ont la charge de continuer à tracer le droit sillon de l’avenir.
Buvons ; à ceux qui nous ont tant appris, et dont la mémoire nous inspirera.
A votre bonne santé.
« Pace è Salute à tutti paesani »
Didier CODANI
A Nice, dans la nuit et la fête, ce 1er janvier 2023
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