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Politique internationale de proximité

Juste pour info, je suis sorti tous les groupes ou pseudo-groupes, secrets ou publics, dans lesquels les uns ou les autres m'avaient fait entrer.

Je fais de la politique à visage découvert, pour Résistons, avec Jean LASSALLE.

Donc inutile d'essayer de m'inclure dans le sous-groupe du sous-groupe destiné à servir en réalité de vivier électoral à une candidate (toujours la même), ou à vomir sur un chef d'état (toujours le même). Je ne soutiens ni l'un, ni l'autre.

Et je respecte les institutions de la République Française.


Donc le président qui a été élu, et qui depuis n'a été destitué par rien ni personne soit dit en passant, ce n'est pas "mon" président, c'est le chef de l'état. Fonction que je respecte.


Pareil pour la querelle éternelle entre le lobby Juif et les antisémites.

Dès qu'il y a un incident armé au Moyen-Orient, les Juifs prennent outrageusement position pour la défense de l'état d'Israël (ce qui - toujours en passant - est leur droit le plus strict) et les antisémites se posent en ardents défenseurs des Palestiniens. Dont en réalité ils se préoccupent fort peu au quotidien le reste de l'année.

Même le lobby homosexuel se découvre une sympathie avec la Palestine, où je serai - je dois le dire - assez surpris d'y voir une "gay pride" autorisée un jour prochain.


Je ne gère pas plus que vous, ni l'état d'Israël ni la bande de Gaza, ni les territoires occupés.

Inutile de gesticuler verbalement sur internet; cela ne sert à rien, ou pas grand-chose.


Je rappelle tout bonnement la conférence du 27 novembre 1967 dans laquelle (à 27'30)le général de Gaulle avait qualifié le peuple juif comme, je cite: "un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur".

Alors quand ce pays, qui occupe toujours indument des territoires depuis 1967 comme l'écrit la Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations Unies, prend des mesures répressives fermes pour sa sécurité... il reçoit en retour une volée de roquettes depuis la Bande de Gaza.

Il contre, comme il peut, ce pilonnage par ce que l'on nomme "dôme de fer", et ensuite, il fait intervenir son armée.



Naturellement, commence alors le ballet popularo-diplomatique habituel visant à influencer les démocraties occidentales (les seules qui se laissent parfois influencer) et on nous déverse des images, vraies ou fausses, de victimes civiles de part et d'autre.


Toute personne comme vous et moi, qui n'apporte pas son soutien à l'état d'Israël est aussitôt déclarée "antisémite". Ce qui est une stupidité.

Toute personne comme vous et moi qui n'apporte pas son soutien au peuple Palestinien est aussitôt déclarée "vendue aux Juifs".

Ce qui fait qu'en ce moment je dois être pour certains un "antisémite vendu aux Juifs".


Mon point de vue personnel?

Je comprends qu'un pays assure sa défense et sa sécurité par la force quand c'est nécessaire.

Je déplore que depuis 1967, personne n'ait été capable de régler ce conflit et de faire appliquer les résolutions de l'ONU.

Je suis un partisan des droits de l'homme et du citoyen, que ce soit en France ou dans le monde, sans prétendre pour autant calquer les définitions françaises sur des pays dotés d'autres coutumes et d'autres traditions.

Donc vous ne me verrez pas scander "Palestiniens-Assassins", ou à l'inverse (comme cela s'est produit hier en Allemagne de la part de migrants Turcs et Algériens) "Juifs de merde".

Les deux expressions sont pour moi aussi inadmissibles l'une que l'autre.

Ce débat, ce conflit, concerne les Israéliens et les Palestiniens bien plus que les Français.


Espérons que l'escalade va s'arrêter là.

Que les destructions mutuelles ne vont pas continuer demain.


La solution ne sera pas militaire, mais humaine.

Militairement, Israël a une force publique et militaire qui domine ponctuellement le terrain.

En revanche, ces combats, ces bombardements, ne mettront jamais fin aux ressentiments que bien au contraires ils attisent.

Il y a un point d'équilibre à trouver qui n'est toujours pas trouvé, et que la haine ne saurait aider à établir. C'est sur ces ressentiments entre Israéliens et Palestiniens qu'il faut travailler.

C'est uniquement là, dans les cœurs et pas par les armes, qu'une solution émergera.


Didier CODANI


P.S.: Je vous invite vivement à visionner, à partir de 27 minutes trente environ, les réponses du général De GAULLE lors de la conférence du 27 novembre 1967.

Tout est dit, calmement, fermement, sur la politique israélienne, sur ces capacités, et aussi, et surtout, sur la politique de la France au Moyen-Orient; tant à l'égard des pays Arabes qu'à l'égard de l’État Hébreu.

Notre pays a eu la chance de définir à l'époque une politique claire, qui plus de 50 ans après reste d'actualité.

C'est à cette politique, et aux propres paroles du général De GAULLE que je me réfère, sans aucun racisme ou antisémitisme.

Notez que, devant le général, quand il prononce calmement sa célèbre "petite phrase" il n'y a nulle indignation.

Pas un frémissement dans la salle pourtant bondée de journalistes du monde entier.

Ce n'est que plus tard, après sa mort, que les nains se sont mis à critiquer le géant.

Avec le courage qui caractérise ces gens...

Shadow on Concrete Wall
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