Cette affaire aura duré neuf mois, de septembre 2021 à juin 2022.
Un chef de service de la Mairie de Nice qui aurait dépassé les pratiques habituelles de "prise en main" en passant du sens figuré au sens propre sur une collaboratrice féminine.
Il n'est pas si propre que cela.
"Pas bien net", comme le fait comprendre le début de l'article.
Cet article est à lire dans Nice-Matin. Le plus intéressant vient ensuite.
Je connais quelques journalistes qui vivent de leur plume dans dans ce titre de la presse quotidienne régionale. Je ne serai pas celui qui empiète volontairement sur leur gagne-pain.
J'ai tenté de vous en parler en utilisant les liens que Nice-Matin a mis à disposition de ses abonnés pour partager sur les réseaux sociaux, mais sans succès.
Le procédé est nouveau, et apparemment il reste largement perfectible. Plusieurs se sont retrouvés sur une "erreur 401" après avoir suivi le cheminement proposé. J'en suis désolé.
Alors je reviens à une méthode de diffusion plus personnelle, artisanale; "à la main".
L'affaire mérite cependant d'être connue.
Parce que j'y tiens, bien sûr; mais surtout parce que cela donne un avertissement public.
Parce que je dénonce ces méthodes de "management" qui relèvent du harcèlement au travail; et bien plus que cela à la dignité de la personne - homme ou femme - qui en est victime.
Les temps sont durs.
Trouver du travail, garder son travail - même en travaillant bien - c'est difficile.
Suivant l'âge et la situation personnelle, perdre un poste peut devenir dramatique, irrattrapable.
En profiter pour abuser de son autorité, de son ancienneté, de son ascendant professionnel, est ignoble.
Dernier point, qui n'est pas dans l'article de presse :
Ne pas confondre courtiser, exprimer un sentiment réel, et harceler.
L'un a le droit d'exister, tant qu'il est partagé; l'autre est un délit.
Il faut bien faire la différence entre les deux, comme l'explicite le document ci-après de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse.
Bises aux dames, une en particulier qui a vécu cette épreuve; qui a eu le courage et la dignité de m'en parler, et que je n'oublie pas.
Salut aux messieurs, qui peuvent en être victimes autant sinon plus que les dames, on oublie trop souvent de le dire.
Didier CODANI
A Nice, ce samedi 11 juin 2022
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