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Les Parrains

Nous voici à 65 jours d'une élection symbolique.

Celle du président de la République française.

Aucun rapport, mon Dieu, avec le fabuleux film "Le Parrain" de Francis Ford COPPOLA, bien entendu.


Mais en lisant sur le site internet du Conseil Constitutionnel la liste des 22 bénéficiaires de parrainages à ce 4 février 2022, comment ne pas penser à celui qui "n'est pas candidat" et qui a - à ce jour - le plus de signatures?

Je me le demande, et je vous le demande: comment ne pas faire le moindre rapprochement?


Ce film a 50 ans. J'étais enfant quand il est sorti, et je n'ai pas vu de suite, évidemment, pourquoi tout le monde trouvait l'interprétation faite par Marlon BRANDO absolument merveilleuse. Rien que sa musique en est inoubliable.



50 ans plus tard, cela reste le film qu'il vous faut voir et revoir dans une vie.

Car en réalité, au-delà du mythe, ce film est riche d'enseignements.


Et c'est là que nous en arrivons à ce mécanisme du parrainage.

Dans le monde criminel, largement popularisé par le cinéma et la télévision, tout le monde voit bien ce que cela représente. Toute l'habileté et toute la fourberie qu'il y a dans cette forme de féodalité économico-criminelle où l'on vient courber la tête devant un protecteur.

Version avilie et dépravée de l'allégeance moyenâgeuse que le vassal offrait - devant Dieu - à un seigneur plus puissant que lui.


Au XXIème siècle, le seul Dieu que la plupart de nos politiciens reconnaissent et servent, c'est l'argent.


Pas tous, il est vrai. Je me garderai bien de tous les juger ainsi.

Je suis heureux de trouver dans les dix premiers en nombre de signatures, Jean LASSALLE, qui a tout mon soutien et toute mon estime. Jean ne cherche pas ses parrainage dans les officines, les salons ou les bureaux où tant d'autres vont les chercher.


Source: Journal Le Monde du 1er février 2022, mis à Jour le 3 février 2022


Il n'est pas le seul à avoir cette démarche honorable.

Bien d'autres font de même, dans ces 22 personnes, hommes et femmes, qui voudraient passer ce premier et terrible barrage; mais les nouvelles règles de "publicité" qui ont été édictées... font que ce ne sont ni pas les plus sincères qui ont le plus de chances.


Nous en arrivons en effet - et le point de la situation à ce jour nous en rapporte une preuve - à une quête devenue inéquitable.


Comment croire, quand on voit une démarche si servile de tant d'élus envers une personne qui occupe le pouvoir en affectant de ne pas être candidat à sa propre succession... que ces gens qui s'empressent par avance seraient si désintéressés?


Et au-delà, quand on voit des candidats sortir du néant, un il y a 5 ans, un de la même façon l'an dernier... Comment croire qu'ils n'ont pas eux-mêmes pactisé avec ceux qui les financent et qui leur donnent une audience nationale inégalée, car inégalable dans les médias qu'ils possèdent?


Ces gens qui recherchent "la magistrature suprême" ne sont pas des "Parrains". Ils sont eux-même les vassaux obligés de ces "honorables sociétés":

Des hommes de paille.

Les intérêts qu'ils ont défendu hier, ou qu'ils défendront demain, ne sont pas ceux de la France et des français. Ce sont ceux de leurs "Parrains".


"Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain".

Ces mots ne sont pas de moi; on les attribue à l'Empereur des français, Napoléon 1er.


Je vous invite à y réfléchir.

Je vous invite à ne pas voter pour le candidat le plus présent sur les plateaux de télévision ou à la "une" du plus grand nombre de journaux que possèdent ses vrais "Parrains".


Ces candidats-là, nous le verrez, nous le verrons, leurs programmes seront mirifiques et toujours séduisants; rédigés par les meilleurs "conseillers".

Hélas, à l'heure des périls, ces "conseillers" se révèleront, - comme une dame dont par charité chrétienne je préfère oublier le nom - de grotesques bouffons; incapables d'enfiler un masque, incapable de trouver un autre remède que celui qui coûte le plus cher et rapporte le plus aux "Parrains" réels de leur chef. Homme de paille, payé pour parader et faire tenir les électeurs tranquilles; même si - de guerre lasse - nombre de nos concitoyens ne vont même plus voter.


Allons voter, mais ne votons plus pour des "Parrains", propriétaires occultes et temporaires de bateleurs d'occasion, débiteurs de discours ciselés au millimètre pour nous plaire; sans idée de les appliquer jamais autrement que dans d'autres discours toujours plus illusoires.




Résistance à un modèle qui s’est imposé à nous et qui brise notre société un peu plus chaque jour. Résistance au marasme économique. Résistance à l’individualisme grandissant. L’espoir naît de la résistance !


Dans 65 jours, un peu plus de deux mois, remplaçons les "Parrains" et leurs hommes de paille.

Envoyons à leur place Jean LASSALLE. "Un berger à l'Elysée"!


A Nice, ce vendredi 4 février 2022


Shadow on Concrete Wall
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