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ESTROSI, CIOTTI, MOTTARD, et les autres...

  • internet5621
  • 3 juin
  • 6 min de lecture

Festival du livre de Nice 2025.

Trois têtes d'affiche par exemple - qui ne sont pas des têtes de turcs - que l'on pouvait voir dans les stands, en dédicace; ou en conversation directement.

Site du festival du livre de Nice 2025, vu de la place MASSENA
Site du festival du livre de Nice 2025, vu de la place MASSENA

Pourquoi ceux-là en premier ?

Parce que ce sont les trois premiers que j'ai vus.

Je n'ai pas dit que c'étaient les meilleurs, les plus beaux, les plus riches ou les plus intelligents. Encore que de l'intelligence, ils en aient tous.


Si je les présentait comme cela, les trois éclateraient de rire.

Patrick MOTTARD en premier, vu que lui je l'ai connu en fac de droit au début des années 80. Il assurait les TD de Droit Civil, avec un certain talent, pour ne pas dire un talent certain.

Mais bien malin qui trouverait une trace de ces qualités de "civiliste" dans les textes et pièces de théâtre qu'il écrit, qu'il fait jouer et rejouer avec tant de metteurs en scène (on dit metteuse en scène ? Ou pas ?) différents, sans parler de la palette d'actrices et d'acteurs qu'il a su lancer et fidéliser au fil des années.


Stand commun avec Patrick MOTARD au premier plan
Stand commun avec Patrick MOTARD au premier plan

Je passe le voir vendredi dernier sur son stand qu'il partage avec Christian ESTROSI (ou l'inverse), et je réalise que j'ai quasiment déjà acheté tous les ouvrages qu'il présente.

Il ne le réalise peut-être pas lui-même, mais Patrick c'est un prénom qui a su se faire un nom.


Un autre Didier que moi, et avec bien plus de gueule car il est aboyeur, parle maintenant sans rire et avec emphase du "Théâtre Mottardien".

C'était sorti je crois au Théâtre de la Cité.

Naturellement repris et décliné depuis au Théâtre de l'eau vive avec Fabienne COLSON; sans oublier depuis 2013 le Petit Théâtre des Affranchis avec Bernard GAIGNIER, et j'en oublie...


Patrick MOTTARD, c'est une modeste référence de la culture niçoise - car en dépit du succès il a su rester modeste - qui dédicace non pas à tour de bras, mais avec un bon tour de main.

C'est surtout toujours un plaisir de prendre le temps de s'arrêter, de l'entendre parler de projets, de voir qu'il a remis au goût du jour ses textes d'il y a dix ans "pour le plaisir", et pour l'humour de pouvoir faire déclamer sur les planches ce qu'il ne déclamerait pas en plein conseil municipal de Nice, car il est aussi élu.


Je pense là (car cela m'arrive) au "1er mai, place Maurice Thorez" qui sera (re)joué bientôt du 12 au 15 juin 2025 et dont l'humour n'est pas forcément apprécié par tout le paysage politique niçois. Mais ce n'est (presque) pas de la politique, c'est du théâtre.

1er mai, place Maurice THOREZ. Du 12 au 15 juin 2025, au Théâtre de l'eau vive, Bd CARABACEL à Nice
1er mai, place Maurice THOREZ. Du 12 au 15 juin 2025, au Théâtre de l'eau vive, Bd CARABACEL à Nice

Ce n'est pas un hasard si, quand on fréquente le foyer de "l'eau vive", on se retrouve avec des figures niçoises connues de la majorité, de l'opposition et même de vrais acteurs professionnels, comme Richard ZANCA (Le bal des couillons, La caresse de Marlène...) qui un soir de 2022 a failli recevoir sur scène le destin de Molière et finir là sa vie.

Il faut avouer qu'entre le jeu de Sabrina Paillé et Valérie Lhéritier il y avait de quoi être ému.

Il y a survécu et n'est pas rentré dans l'histoire... mais dans les colonnes de "Nice-Matin".

Alors une occasion de parler avec un auteur qui permet aux acteurs (avec les Sapeurs-Pompiers) de ressusciter sur place, cela valait le déplacement.



En vérité, je dois dire que la vedette, lors du festival ce n'était pas tant Patrick MOTTARD que son voisin, le Maire de Nice Christian ESTROSI, dédicaçant son dernier livre "Ma ligne bleue".

Je l'ai lu dans les trois jours; 142 pages c'est faisable.

Christian ESTROSI "Ma ligne bleue" paru chez Michel LAFON en juin 2025
Christian ESTROSI "Ma ligne bleue" paru chez Michel LAFON en juin 2025

Je ne veux toutefois pas détailler une critique - même si elle est positive - après une lecture aussi rapide.


L'intérêt de l'ouvrage c'est bien sûr de sortir au bon endroit au bon moment.

C'est aussi de nous donner par écrit, calmement, la vision de "Nice, ville verte de la Méditerranée" (page 52) qui est celle du Maire de Nice dont on peut partager le principe. C'est plus difficile pour un "plaidoyer pour le cumul des mandats" (page 88).

On se retrouve mieux dans "la révolution verte et bleue et ses opportunités" (page 105).

Enfin, pour une fois, il y a un dernier chapitre où après avoir parlé de la mer on parle de la Marine, avec "Nice, ville militaire".

Un bref rappel historique où il n'est pas question que des marins mais de la vie patriotique niçoise dans son ensemble, cérémonies incluses. Le "monde combattant" appréciera.

Je n'oublie pas la visite du "Loire" que j'ai pu faire en son temps pour l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, et l'intérêt pédagogique de permettre à la population niçoise ces contacts réguliers avec leur armée.


L'ultime phrase de ce livre plairait sans doute à mon ami (politique) Jean LASSALLE :

"Là encore le salut ne viendra pas que de Paris. La lumière vient aussi du terrain!"

Elle m'a plu, comme les quelques instants de dialogue avec l'auteur et Maire de Nice.

On gagne toujours à dialoguer, à échanger, à mieux connaître.



L'autre acteur majeur dans ce festival du livre 2025 à Nice, c'est Eric CIOTTI.

Déjà par la longueur de la queue (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, SVP) au moment des dédicaces. Il y a visiblement (comme pour Christian ESTROSI) un intérêt public.



"Je ne regrette rien" par Eric CIOTTI, chez Fayard en juin 2025
"Je ne regrette rien" par Eric CIOTTI, chez Fayard en juin 2025

Son dernier ouvrage, "Je ne regrette rien", m'est apparu dans une veine proche de celui que j'avais eu le plaisir de commenter il y a une dizaine d'années (2015) et qui se nommait "Autorité". On se connait bien depuis longtemps, finalement, quand on y pense...


La pagination de ce dernier opus d'Eric CIOTTI est plus imposante (281 pages contre 264 pages pour "Autorité" en 2015), et il me faut bien vous écrire aussi que j'ai un vrai métier le jour, et d'autres occupations la nuit.


En matière de lectures après "Les aventures de Nicolas Le Floch" de Jean-François PAROT je suis actuellement plongé dans les 5 volumes constituant "Le clan des Otori" fresque du Japon au XVIe siècle (1543) signés avec talent par Lian HEARN (Gillian RUBINSTEIN), une anglaise vivant en Australie.


Tout ceci pour vous dire que, précisément, ma première approche de ce nouveau livre d'Eric CIOTTI me permet de voir immédiatement sa densité et la force des messages que l'auteur entend faire passer pour exposer (et non pas "justifier", car il n'a nulle obligation de le faire) son action politique, y compris la plus récente.


Il me semble que ce n'est pas un ouvrage "d'actualité" mais un travail de fond; qui mérite plus et mieux que quelques lignes trop rapides qui ne lui rendraient point assez justice.


Je prendrai ce temps, au plus tôt, quitte à me donner plus de mal et de peine en remettant en ligne un billet de blog qui lui sera consacré; avec la perspective d'autres acteurs de son environnement comme Benoît KANDEL (RN) ou Christelle D'INTORNI (UDR).


Le titre du livre d'Eric CIOTTI "Je ne regrette rien" paru chez Fayard est prometteur.

Je le lirai. En entier.



N'allez pas croire que je me suis limité à trois auteurs dans ce festival du livre de Nice.

J'en ai vu beaucoup d'autres.


J'ai revu et salué une camarade de la fac de droit (que je ne nommerai pas) qui se lance elle aussi dans l'écriture, et à coté d'elle un policier, Eric OLIVA dont j'ai pu acquérir "Stups", qu'il faudra bien que je lise aussi, car la discussion lors de l'achat me prouve que j'y retrouverai bien des choses vues au fil de 20 ans de travail de coordination dans nos "Zones de Sécurité Prioritaires".

Eric OLIVA, Policier, plongeur, écrivain... et sympathique
Eric OLIVA, Policier, plongeur, écrivain... et sympathique

J'ai aussi pu discuter avec Amira BENBETKA REKAL, qui avait (bravo pour elle) vendu tout son stock de son dernier roman "Le tableau du Hampshire".

Son amabilité et sa délicatesse faisaient l'admiration de ses voisines et voisins de stand.

Je me suis promis de mettre ce livre dans mes futurs achats.



Oui, on est là très loin des trafics de drogue, du théâtre, ou de la haute politique.

C'est plutôt - apparemment - de la romance sur un fond surnaturel et paranormal.

Mais comme le disait Bernard Le Bouyer de Fontenelle:

« Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant. »


"La part des anges" Restaurant - cave rue GUBERNATIS à Nice
"La part des anges" Restaurant - cave rue GUBERNATIS à Nice

Bises aux dames; en particulier à celle qui m'a fait don de ses "Carnets de terre sainte" le temps d'un (simple mais magique) déjeuner à "La part des anges"rue Gubernatis.


Salut aux messieurs; ceux qui écrivent pour défendre leurs idées, ceux qui élèvent notre niveau intellectuel, ceux qui défendent notre société de la drogue jusqu'au péril de leur vie.


Didier CODANI




A Nice ce 3 juin 2025 au soir, après avoir gagné mon pain quotidien pour m'acheter ces bons livres...




 
 
 

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