top of page

En Avent

Première image des 8 pages de mon calendrier de l’Avent personnel, mes fleurs de la semaine.

Pour celles et ceux qui n’en ont pas bénéficié plus tôt, c’est mon petit rayon de soleil coloré dans cette météo fort variable entre cette fin d’automne et le début d’hiver qui arrivera dans deux semaines environ.

 

Seconde image de ce qui pour moi a compté dans la semaine, le « 2S » ; commémoration par Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr – Coëtquidan de la victoire de Napoléon 1er à Austerlitz le 2 décembre.


Austerlitz, le 2 décembre 1805, c’est une victoire éclatante.

Elle consacre le génie authentique de cet ancien sous-lieutenant issu de la petite noblesse de Corse, et devenu l’un des plus grands chefs militaires de tous les temps qui ait commandé les armes de la France.

En infériorité numérique, les français attaquent et gagnent dans cette journée du 2 décembre avec deux fois moins de morts et de blessés que leurs adversaires de la 3e coalition.

Le choc militaire et moral de cette victoire est considérable et conduit immédiatement les ennemis de la France à signer la paix.

La réputation de Napoléon et de « La Grande Armée » atteint son zénith et se traduit ainsi dans l’imaginaire populaire en nombre d’écrits et de chants, jusque de nos jours.

Le drapeau de Saint Cyr, au sommet du Mont Blanc (je parie, vu que c’est la plus haute montagne de France), c’est tout un symbole tant d’années après.


Madame la gloire ne s’oublie jamais.

C’est elle qui teinte - dit-on - les plumes de casoar de sang.


Chic à Cyr.

 

Mais l’avent, disons-le, ne saurait se limiter à des calendriers. Même si en France l’imagination populaire est devenue de plus en plus fertile au fil de ces dernières années.

L’avent, en vérité, dans la tradition Catholique romaine, c’est une période de quatre semaines qui est plus consacrée à la réflexion spirituelle qu’à une « course aux cadeaux » (souvent concentrée entre le 20 et le 24 décembre suivant la date de la paie) ou un remplissage du frigo avec des aliments de luxe.


Je ne condamne en rien la recherche de cadeaux à offrir ou de produits d’épicerie fine à partager en famille ou entre ami(e)s.


Je dis simplement que c’est une dérive consumériste organisée. Après, on en est conscient et on s’y lance ou pas. Si on a le budget, dépenser fait tourner l’économie. Ce n’est pas mauvais en soi. Le tout c’est (à mon humble avis) de ne pas perdre le fil. N’oublions pas de resserrer les liens avec ce que nous croyons, celles et ceux en qui nous croyons, parents et amis.

Soyons aussi égoïstes et pensons à nous, à ce que nous faisons de notre vie, à la chance que nous avons de vivre dans un pays – La France – où nous arrivons à boire / manger / dormir dans des conditions supérieures à la moyenne de l’humanité.


Profitons des lumières de la fête sans nous laisser aveugler par leur éclat.

 

Tous les pays n’ont pas cette chance. Pouvoir célébrer sa joie n’est pas donné à tout le monde.

Sous les feux de la rampe cette semaine, j’ai noté et applaudi la Grande Médaille de la Francophonie pour le journal Libanais L’Orient-Le Jour. Une juste récompense pour un travail acharné dans des conditions précaires, dans un Liban aussi complexe qu’attachant. Tenir debout sur cette terre, à Beyrouth, un journal en langue française d’une qualité internationale égale (et à mon avis supérieure) à celle des journaux français, ce n’est pas un mince effort. L’Académie Française l’a salué (https://www.youtube.com/watch?v=EBKU43j179s ), et je me joins très modestement à ce salut.


Dans les pages de « L’Orient-Le Jour » cette semaine, il y avait un petit article magique signé par Joséphine HOBEIKA EL KHAZEN sur le film « Reste un peu » que Gad ELMALEH vient de sortir.


C’est vraiment un très beau film ; pour tous les publics. Sauf peut-être les « Haredim ». Les Juifs « ultra-orthodoxes » qui appellent à le boycotter. « Daat Torah » et « Emounat Hakhamim » ne se retrouvent pas dans un film qui évoque sa conversion religieuse avec autant de sincérité.

« Daat Torah » c’est « Ce que dit la Torah ». « Emounat Hakhamim » c’est « La Foi dans les sages ». Pas facile à concilier avec l’humour (que je n’oserai pas qualifier de juif) de ce film, où pourtant la Torah comme le Talmud sont évoqués sans être en rien moqués. Avec humour, mais sans ironie.


Joséphine HOBEIKA EL KHAZEN ne le cache pas et en parle également librement.


Plutôt que plagier le talent de cette journaliste, que je n’ai pas, je vous invite à faire deux ou trois choses :

La première, et je vous donne le lien pour le faire, c’est de lire son article et de dire ce que vous en pensez le plus possible. Au plus de monde possible : https://lorientlejour.com/article/1319709

La seconde, c’est d’aller voir ce film remarquable de Gad ELMALEH ( https://youtu.be/SUu077-JWaY ) avec la musique d’Ibrahim MAALOUF en fond sonore.

La troisième, si les cadeaux de Noël, le caviar et le Champagne, vous ont laissé des sous… c’est de vous abonner à l’Orient-Le Jour ; et là aussi vous avez le lien pour le faire, à un tarif préférentiel.

Je l’ai fait.

Le jour où ce tarif préférentiel s’est terminé… Je me suis abonné au tarif complet : https://www.lorientlejour.com/boutique/?source_pg=homepage .

 

Moi c’est moi, toi tais-toi. Alors, mon avis ne sera pas forcément le vôtre ; mais prenez le temps d’y penser. S’il vous plaît.


Dernier point et non des moindres, je ne suis personnellement pas moi-même une référence en matière d’orthodoxie Catholique Romaine et de pratique religieuse. Que Dieu me pardonne s’il le veut bien… Je ne vais pas si souvent à la Messe ; mais je lis la Bible, et pas que le Nouveau Testament. J’aime bien l’Ancien Testament, aussi. Le Pentateuque. Donc la Torah, quelque part… A ne pas confondre avec le Talmud, s’il-vous-plaît ; la Halakha c’est encore autre chose. C’est important mais différent. C’est là je crois, où le judaïsme pur sort de l’Ancien Testament et devient Juif à part entière.


Hors de la religion – que je respecte - l’humour et l’amour sont aussi pour moi choses importantes.


Surtout sur un continent, l’Europe, qui connaît à nouveau la guerre de « haute intensité » sur son sol. En Ukraine.


C’est le grand retour de nombre de techniques traditionnelles, et en particulier (pour ceux qui suivent) les techniques et l’emploi de l’artillerie lourde. Je l’écris avec une pensée pour Michel GOYA et ses réflexions, que je relis de temps en temps, sur la guerre 1914 – 1918 et toutes ces « innovations » terribles et sanglantes qu’il a si bien décrites dans ses études historiques il y a quelques années.

Dommage que la propagande de guerre gomme toute réflexion intelligente. Nos médias européens n’étant plus libres depuis longtemps, les informations auxquelles accède le grand public sont systématiquement orientées de façon manichéenne. Tant que cette guerre durera, ce sera ainsi et toute réflexion indépendante sera suspecte de trahison.


Comment peut-on trahir alors que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie ? La séance du Parlement français chargée de donner dernièrement la position française sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie a été fort intéressante.

Elle me rappelle les discussions sur « Le loup, la chèvre, et le chou », un fort vieux problème de logique du VIIIe siècle, dans ce que l’on nomme les « problèmes de passage de rivières».

A l’époque l’ENA n’existait pas, mais on trouvait parfois de vraies réponses à ces problèmes.



 

En ce début du mois de décembre 2022, treize siècles plus tard sauf erreur de ma part, je m’applique à résoudre des problèmes similaires avec le banquier, le percepteur, et mes sous.

C’est devenu plus compliqué en apparence, car on ne sait plus trop qui du banquier ou du percepteur mangera l’autre en premier. Cela complique l’équation…

Globalement, c’est toutefois le citoyen français qui reste sans le sou le plus souvent ; il faut le savoir.

Je garde le sourire pour évoquer ce genre de problème, surtout quand je les traverse moi-même bien réellement. Même si mon cas est en vérité bien moins pénible que celui de trop de nos compatriotes. Le philosophe Alain ne nous disait-il pas que « l’humour, c’est la politesse du désespoir » ?

Je ne suis en rien désespéré (Merci au « Club MEDIAPART pour le dessin), mais je le rappelle, l’humour et l’amour sont aussi pour moi des choses importantes.

Ne vous inquiétez pas, « à chaque jour suffit sa peine » (Matthieu, 6:34: 'ἀρκετὸν τῇ ἡμέρᾳ ἡ κακία αὐτῆς'), et il reste encore bien des jours pour arriver jusqu’à Noël.


En attendant, j’ai noté les réflexions des uns et des autres, car cette fin d’année qui approche est aussi assez classiquement celle des difficultés qui se révèlent et des budgets que l’on peine à boucler.

C’est comme pour l’écriture de mes billets de blog : Entre celle qui trouve que je suis trop long et celui qui trouve que je n’écris pas assez, je cherche l’équilibre.

Je ne sais pas si je vais le trouver, mais je vous remercie tous pour vos contributions.


En particulier je voudrais remercier une dame, même si ce n’était qu’un mot dans la conversation, qui s’est préoccupée de ma situation.

Si je devais la nommer, je l’appellerai « la vieille dame », car j’ai retrouvé un vieux livre dans « Les albums roses » des années 1930 où elle figure en couverture.

 

Comme elle me dit vieux et qu’elle se dit vieille, ce n’est que justice que nous y figurions tous les deux même si nous y sommes forts différents


Évidemment, cela date un peu. De nos jours « la vieille dame » a une minijupe en cuir noir, et des chaussures de sport. Elle se bat au quotidien pour garder ou retrouver sa finesse de taille avec toute son élégance dans les nuances de gris…

Ne vous y trompez pas, « la vieille dame » est sportive.

Elle serait capable de vous inscrire à la « Prom Classic » de janvier prochain (https://www.promclassic.com/v23/ ) en profitant du moindre instant d’inattention.

Sur un malentendu… ça peut passer.


C’est une vraie dame, qui n’a de « vieille » que le nom ; pour cadrer avec ces illustrations de bibliothèque rose retrouvées.

 

Pour conclure, à l’attention de celles et ceux qui auraient perdu tout sens de l’humour et du sexy avec le temps, je vous laisse admirer deux brefs clips vidéo.


La vidéo de “Une commission” avec Babar, où tout l’amour des administrations s’exprime avec le sourire.


Le lien pour la voir est ici : https://youtu.be/4P5lx_U9oPE

C’est visible par les petits nenfants…


Ensuite… Pour les plus, plus – plus+, grands nenfants… Vidéo du striptease à domicile de «la vieille dame» (ex-James BOND girl « en surpoids critique »).


Arrêtez de vous escrimer à cliquer sur l’image, le lien est là : https://youtu.be/hfgwrdYUQ2A


Bises aux dames, en premier celle qui s’est émue de ma situation personnelle, ce qui m’a touché.

Salut aux messieurs, en particulier ceux qui savent ce que c’est que traverser les épreuves de la vie.

Les curés, je ne sais plus trop où les classer, vu que c’est comme les sapins de Noël… Mais je leur en serre cinq et j’en salue respectueusement quatre ; deux à Nice et deux en Corse, à Bastia et Porto-Vecchio. Comme on dit : « Dieu reconnaîtra les siens ».


Je continue, sans baisser ni les bras ni la tête.


Maintenant, weekend: https://youtu.be/EXpJAyqmgXk


En avent…

Didier CODANI



A Nice, ce dimanche 4 décembre 2022, avec ma fille chérie.


Comentarios

Obtuvo 0 de 5 estrellas.
Aún no hay calificaciones

Agrega una calificación
Shadow on Concrete Wall
bottom of page