top of page

100 billets en quinze mois

Je n'insiste pas car le chiffre parle de lui-même.

Ce billet est effectivement le centième depuis que j'ai changé de prestataire.


Je n'autorise toujours pas les commentaires directs, mais les billets que j'écris sont diffusés sur mes comptes de réseaux sociaux:

  • Twitter,

  • Facebook,

  • LinkedIn

J'effectue également des interventions sur le quotidien "Nice-Matin" en France.

J'y ajoute parfois Médiapart, où j'ai un autre blog depuis des années.

Depuis un an, il m'arrive aussi de m'exprimer via le quotidien libanais "L'Orient - Le Jour".

Je suis abonné à ces trois quotidiens de la presse régionale, nationale, et internationale.


De cette façon, vous pouvez réagir via les réseaux sociaux ou ces quotidiens si mes commentaires vous plaisent ou vous déplaisent particulièrement.


Sans oublier ma liste d'abonnés, famille et amis, à laquelle il est possible de s'inscrire sur simple demande par le formulaire en ligne sur mon site; soit 300 personnes environ.


C'est à la fois peu et énorme, car je ne suis pas un professionnel de l'écriture à distance, et j'aime bien donner réponse rapidement quand on me sollicite. Or j'exerce un vrai métier.

Un métier à temps complet, que j'aime, au service des plus modestes de nos concitoyens.


 

Le système fonctionne, et j'ai eu le plaisir de lire ce matin même la gentille réponse d'une élue - que je ne nommerai pas - qui fait attention à ce qu'on lui écrit, et je lui avais écrit.

Oui, ça existe. Elle existe et en plus elle travaille. Comme quoi ça existe aussi.

Je ne la nommerai pas car en France on colle le mot "ami" à toutes les sauces, et en matière politique il suffit d'avoir "claqué la bise" une fois à une élue pour être son "ami", un adhérent de son parti politique, un militant dévoué, et plus encore avec des ricanements graveleux si elle est jolie.


Je ne suis l'ami politique que de Jean LASSALLE, qui est un homme (je crois que cela ne vous aura pas échappé) et adhérent au parti politique "Résistons" qu'il a lui-même fondé.

Point. Barre/ Terminé.


Ce qui ne m'interdit nullement de parler ou d'écrire à des gens intelligents, sympathiques, que j'apprécie pour eux ou elles-mêmes. La preuve est là, puisque je vous écris à vous.


 

C'est un centième billet de blog, après quinze mois d'échanges passionnants sur des sujets aussi divers que variés, en France comme dans les Balkans où au Liban, voire en Afrique.

J'y garde des ami(e)s depuis des années, avec ou sans affinités politiques, et cela me coûte parfois fort cher... quand j'oublie que mon forfait téléphonique n'est pas illimité à l'international!

:)

J'assume; car les personnes à qui je parle valent plus pour moi que le coût de la communication.


J'essaie aussi d'aider, dans la mesure de mes moyens et de mes droits.


Dans certains cas je suis astreint à vie au secret. Dans d'autres, c'est une obligation de réserve. Pour d'autres sujets enfin, c'est une simple obligation de discrétion.

C'est une des raisons pour lesquelles vous ne me verrez que rarement faire état des institutions dans lesquelles j'ai eu à servir, qu'elles soient, militaires, policières, judiciaires, associatives ou universitaires.

Je ne mentionne quasiment jamais mon employeur, et je prends toujours la précaution de vous dire que mes propos sont le reflet de ma seule opinion et n'engagent rigoureusement que moi. Même quand j'utilise (rarement) un titre officiel ou un grade que je détiens.


Je fais aussi attention à vous, à ne pas divulguer sans votre accord ou de façon inopportune ce que vous voulez bien me confier.


 

Cette semaine, par exemple, j'avais envie de vous parler tout simplement de légumes "de montagne", produits par une jeune agricultrice, dans le massif de l'Estéron (06).


Ce sont des légumes, ici des haricots verts et violets, et des tomates jaunes comme des tomates rouges, dont le goût est authentique. Cultivées à la main, en pleine terre.

Celle qui les produit ne ménage ni ses efforts, ni son temps, ni sa peine.

Je le sais, rien qu'en la voyant.


Alors, cela m'aurait tout simplement fait plaisir de vous communiquer ses coordonnées et l'endroit, le marché, où vous auriez éventuellement pu trouver son étal, autour de Puget-Théniers dans le haut-pays, la vallée du Var par exemple. Je sais qu'elle y passe parfois.

J'ai ses coordonnées. La photo des légumes que j'ai achetés, j'ai le droit de m'en servir, mais vous mettre en ligne des coordonnées sans son accord je me refuse à le faire.


J'attendrai. Le temps qu'il faudra, car là où elle travaille c'est la montagne pure; là où il n'y a pas beaucoup de gens surtout "hors saison", en hiver. Les opérateurs téléphoniques ne se passionnent pas pour améliorer le réseau des téléphones portable; et le portable, c'est à peu près tout ce qu'elle a du monde moderne, et pas en permanence bien sûr.


 

Dans ces dernières semaines, je voulais vous parler de cet orage énorme qui a frappé la Corse la semaine dernière à plus de 200 kilomètres/heure.


Une altitude de 500 mètres, un front d'attaque d'un bon kilomètre, avec des rafales jusqu'à 225 Km/h à Marignana.

La traversée de la Corse par le Sud-Ouest jusqu'au Nord-Est pour finir en Italie.


Un bilan lourd: 5 morts et une vingtaine de blessés.



Le dossier était prêt et le vendredi après-midi je ne travaille pas donc c'était possible.

Mais d'autres préoccupations d'une part, et le refus de faire du sensationnel sur la douleur des familles, ont fait que j'ai préféré attendre puis reporter.

Je vous donne quand même ce vendredi soir suivant les éléments d'appréciation.


Ceci dit, quand j'ai su que le ministre des touristes venait sur place, je me suis dit:

"Nous sommes sauvés, la tempête est terminée".

Jamais un tel ministre ne se déplacerait avec un risque vital en cours.

Il n'y avait donc plus d'urgence à communiquer des infos.


"E la nave và" comme on dit chez nous.

"Sic transit gloria mundi" en latin à Rome.

"Fluctuat nec mergitur" pour les parisiens.

On pleure les morts, on soigne les blessés, et surtout... on finit "la saison".


 

De la Corse, je suis revenu au continent; à ses querelles intestines, à ses effets d'annonce.

Normal.

Le président a été réélu, il est tranquille pour nous présenter l'addition de la mauvaise gestion de la COVID-19 par son gouvernement depuis deux ans.

Il y ajoute les conséquences des "sanctions économiques" dont on pense "frapper la Russie", et qui concrètement sont une autre addition à payer pour les français.


Sans énergie, ou avec une énergie à des prix catastrophiques, comment allons-nous nous chauffer, ou tout simplement vivre?

Eh bien avec un gros effet d'annonce pendant qu'on finit de bronzer pour commencer:

"La fin de l'abondance".

Comme si elle avait jamais existé pour la plus grande majorité des français...

La blague est excellente. Dans les palais parisiens on doit se tordre de rire.



Qui ne pourra pas se chauffer? Les ministres? Les grandes entreprises? Non.

Tout simplement les PMI/PME, et les smicards. Sans oublier les chômeurs.

Les SDF et les migrants connaissent déjà la musique. Ils ont une longueur d'avance sur nous.


Remettre le chauffage en route en novembre 2022 sera un dilemme pour toute la moitié Nord de la France et au dessus de 800 mètres d'altitude.

Il va y avoir de la déforestation "sauvage" partout.

Je l'ai vu et vécu dans les Balkans il y a une vingtaine d'années. Je n'en doute même pas.

Là-bas, les bucherons improvisés tiraient à vue sur la Police... Pour quelques billots de bois.

C'était la différence entre la vie et la mort des enfants dans les villages isolés.

Ne l'oublions pas. Préparons-nous à porter de la laine sur le dos et isolons bien.


 

En attendant, si ces désastres présents, passés et à venir vous agacent, je partage avec vous mes fleurs de ce weekend.


Quelques roses, aux couleurs significatives de la semaine à venir, et dans les fleurs des champs une brassée de chardons.


C'est joli les chardons.

Ils ne tuent pas, mais ils irritent, ils blessent, ils agacent.

Il vaut mieux qu'ils soient là sur ma photo que dans votre vie.


Et puis, dans un coin, ma petite bougie bleue de "La Piéta" de Rome.

Pour toutes celles et tous ceux qui sont plus malheureux que vous et moi.

Celles et ceux qui dans leur vie ont trop de chardons, et pas assez de roses.


 

Pour moi qui ai du travail, pour vous aussi peut-être, cette rentrée est déjà commencée, déjà bien chargée de préoccupations diverses. Alors n'y ajoutons pas les fourberies.

Ne faisons pas supporter à d'autres nos propres soucis, nos propres misères.


Que la main tendue ne soit jamais là pour gifler, mais pour aider à se relever.

Car sinon, méfiance; il pourrait bien avoir coup de poing en retour.


A la chasse on le dit:

Le plus faible et craintif des animaux, le lièvre, est capable de mordre quand il est acculé.


Bises aux dames, une en particulier qui est capable de me téléphoner deux heures durant sans que jamais l'idée de lui en faire le reproche ne m'effleure l'esprit, car j'aime sa voix.

Et une autre, capable de m'écrire un mot, alors que son agenda est plus que complet...


Salut aux messieurs, en particulier ceux qui aident les autres, jusqu'au péril de leur vie.


Didier CODANI


A Nice, ce samedi 27 août 2022, un poil avant minuit.

Mon centième billet de blog en 15 mois.

Shadow on Concrete Wall
bottom of page